En France, le 8 mars sera l’occasion de démontrer cette année encore le grand fossé entre les discours et les actes de ce gouvernement. Alors que c’était une grande cause du quinquennat, les inégalités salariales n’ont pas bougé, les agentes continuent de percevoir des salaires 19% inférieur dans la fonction publique. Dans cette période d’inflation galopante, sans mesures générales de revalorisation salariale, actives et retraitées vont en payer le prix fort. La FSU portera haut et fort l’urgence sociale que représente le dégel de la valeur du point d’indice mais aussi l’exigence de mesures ambitieuses en faveur de l’égalité professionnelle femmes/hommes.
Dans les accords pour l’Egalité professionnelles entre les femmes et les hommes dans la fonction publique, la détermination des militant-es de la FSU a permis d’obtenir des avancées mais certaines ne sont toujours pas opérationnelles faute de volonté politique et de financement. Le gouvernement porte une vision performative des politiques d’égalité et ne s’attaque pas aux racines des inégalités. Alors que la 1ere loi sur l’égalité professionnelle qui impose « à travail de valeur égale, salaire égal » fête ses 50 ans, dans la fonction publique, 70% des agentes sont toujours sur les 10% d’emplois les moins rémunérés. La FSU exige des politiques publiques qu’elles s’attaquent réellement à la ségrégation professionnelle, aux parts variables de rémunération et au temps de travail