Le 3 janvier, les salarié.es de la société Tice commençaient une grève pour réclamer une augmentation salariale leur permettant de rattraper les pertes salariales subies. Cette grève, appelée par toutes les organisations syndicales, a été majoritaire parmi les chauffeurs.

Elle a été rejointe par d’autres catégories de personnels mobilisé.es 24h/24 avec un piquet permanent et différentes initiatives dont une en direction des élu.es le 7 janvier puisqu’ils et elles en sont les donneurs d’ordre. Rappelons que les bus de la Tice sont le seul moyen de déplacement pour des populations de la région qui souffrent déjà de bas salaires, de logements qualitativement et quantitativement insuffisants et qui souvent survivent avec les minimas sociaux.

Après 20 jours de grève, ces camarades ont dû reprendre le travail après avoir obtenu quelques maigres concessions d’une direction de choc qui a préféré envoyer des vigiles et des huissiers pendant toute la durée du conflit plutôt que de répondre aux légitimes revendications. La FSU 91 a exprimé le 8 janvier sa solidarité et elle demande aux collègues et à ses syndiqué.es d’abonder la caisse de grève afin d’atténuer les conséquences des retraits qu’elles et ils vont maintenant subir.