Depuis maintenant 2 mois Godefroy Guibert et Sylvain Mestdagh ont pris le relais pour représenter la FSU 91 au sein du collectif PJC 91. Ils nous font un petit résumé des derniers évènements organisés par PJC 91 ainsi que des perspectives pour les actions à venir.

La première réunion s’est centrée sur l’organisation d’une table ronde politique, salle Sydney Bechet, à Grigny. L’objectif était que des représentants de différents partis se positionnent sur quatre mesures issues des 36 propositions défendues au niveau national par le collectif : la mise au point d’un plan d’urgence pour l’hôpital public, la défense des droits des étranger-ères, la mise au point d’un plan de transition écologique et la construction d’une démocratie agricole et alimentaire. Les intervenant.es étaient Sara Ghenaïm (PCF), Sabrina Sebaihi (EELV), Antoine Léaument (LFI), Clovis Cassan (PS) et Claude Rousset (NPA). La salle était pleine et les politiques ont joué le jeu, dessinant de nombreux points de convergence tout en étant lucides sur les difficultés d’une alliance pour les présidentielles.

Le bilan fait par la suite a donc été plutôt positif et de nouvelles pistes d’action ont été envisagées pour 2022. Nous rappelons que l’objectif principal de PJC est de mêler justice sociale et écologie politique dans des luttes mêlant différents acteurs : syndicats, collectifs militants, associations de défense de l’environnement. Dans cette optique, voici les premiers plans d’action retenus :

1 Tout d’abord, la lutte contre le nouveau lycée international de Palaiseau Paris-Saclay et le modèle éducatif qu’il propose nous semble un enjeu fort au niveau local et stratégique au niveau national dans le cadre des élections présidentielles. Sa construction est en effet un projet porté par Valérie Pécresse et le symbole d’un modèle éducatif néolibéral qui dévoie l’argent public aux seuls profits de la bourgeoisie internationale en appauvrissant les établissements publics du bassin. Nous allons donc tenter d’impliquer PJC91 dans le soutien du lycée Camille Claudel, fer de lance de cette lutte.

2 Ensuite, à plus long terme, nous voudrions organiser un festival des luttes en Essonne. Sur la ZAD de « Zaclay », cet événement festif et politique proposerait des concerts et des ateliers permettant de sensibiliser un maximum de personnes aux conséquences écologiques et sociales de l’aménagement du plateau (destruction des terres arables, gentrification et relégation progressive des territoires limitrophes).

Ici comme ailleurs la lutte continue avec l’appui de la FSU.