Le 26 février 2024, s’est tenu à la DSDEN le groupe de travail sur l’implantation des nouveaux dispositifs ULIS dans les écoles et les établissements du département pour la rentrée scolaire 2024. Ce groupe de travail a réuni les représentants des personnels, les IEN ASH des secteurs Est et Ouest (Mme JUVENON-LEMAÎTRE et M. CLEVEDE), le Dasen adjoint en charge du dossier école inclusive (M. DELMAS), la secrétaire générale de la DSDEN (Mme BONNET) et la cheffe de la DOS (Mme GOMIS).

Dans le premier degré : Les projets d’implantation n’étaient, à cette date, pas totalement définis, du fait de problématiques de bâtis : si une implantation se justifie pleinement pour garantir un véritable maillage territorial et permettre aux enfants d’être scolarisés au plus près de chez eux, certaines écoles ne sont toutefois pas en mesure d’accueillir un dispositif ULIS dans leurs murs. Le dispositif nécessite en effet l’identification d’une salle disponible et entièrement dédiée à l’ULIS. Deux dispositifs sont prévus pour la rentrée 2024 dans le premier degré : un premier dispositif est prévu sur le bassin de Montgeron (où la liste d’attente est importante), à l’école Robert Dubois de Brunoy ; un second sera implanté dans le secteur de Brétigny, mais l’école n’est pas encore identifiée à la date du GT.

Dans le second degré : Deux dispositifs ULIS collège ouvriront à la rentrée prochaine : une ULIS TSLA (Troubles Spécifiques du Langage et des Apprentissages) au collège Jean Monnet de Briis-sous-Forges, une ULIS TFC (Troubles des Fonctions Cognitives) au collège Senghor de Corbeil-Essonnes. Dans les deux collèges, la montée pédagogiques et les besoins sur le territoire justifiaient une implantation rapide pour sécuriser les parcours des élèves de ces deux secteurs. Au lycée, le dispositif ULIS GT du lycée Monge de Savigny-sur-Orge, étiqueté pour accueillir des élèves avec TSA (Troubles du Spectre de l’Autisme), s’ouvrira à d’autres profils d’élèves et sera identifié, à partir de septembre 2024, comme une ULIS TND (Troubles Neuro-Développementaux). Cet élargissement de l’offre permettra au dispositif d’accueillir davantage d’élèves qu’il n’en avait jusqu’à maintenant.

Ce GT, s’il présentait les implantations des nouveaux dispositifs dans le département, a été surtout l’occasion pour les représentants des personnels de porter la parole des collègues en rendant compte des difficultés rencontrées sur le terrain :

  • Manque de moyens : dans le 1er degré, beaucoup d’élèves ayant une notification d’orientation pour une structure spécialisée sont scolarisés en milieu ordinaire, faute de place dans les IME. La FSU a exigé un plan d’urgence pour accompagner les écoles se trouvant dans cette situation, où les enseignants sont bien souvent impuissants, démunis et en grande souffrance.
  • Postes non pourvus : dans le 2nd degré, beaucoup de postes de coordonnateurs d’ULIS restent non pourvus à la rentrée, en particulier dans le cas d’ouvertures. La FSU a demandé à ce que les informations concernant le mouvement inter-degrés et les demandes de délégations fonctionnelles soient explicitement transmises aux enseignants titulaires d’un CAPPEI dormant (c’est-à-dire les enseignants spécialisés exerçant toujours dans leur discipline).
  • Temps de travail des AESH : dans les dispositifs collège, il existe une forte disparité sur le nombre d’heures d’accompagnement dont bénéficient les dispositifs. Certains collèges ont deux AESH-co à mi-temps, ce qui offre à l’ULIS 40h d’accompagnement, quand d’autres ont une seule AESH à 75%, ce qui offre à l’ULIS seulement 30h d’accompagnement. La FSU a demandé que chaque dispositif du département bénéficie d’un ETP (Equivalent Temps Plein) d’AESH pour garantir l’égalité territoriale d’une part, le bon fonctionnement du dispositif d’autre part.

NB : La circulaire du mouvement inter degrés pour postuler sur un poste de coordonnateur d’ULIS précise les modalités de candidatures et d’affectations. Les enseignants intéressés par ce mouvement ont jusqu’au 22 avril pour formuler leurs vœux.