Depuis bientôt deux semaines, une majorité écrasante des salari-ées en production de la société BERGAMS ( groupe Norac) est en grève pour dénoncer une dégradation de leurs conditions de travail et de rémunération.

BERGAMS est une entreprise spécialisée dans la confection de sandwiches (Daunat), de salades et de plats cuisinés pour Air France, Starbucks ou encore les boutiques Relay. Elle fait partie du groupe Norac aux mains du richissime Bruno Caroni.

Depuis la mise en place d’un accord de performance collective (APC), entré en vigueur en janvier, les travailleuses et les travailleurs estiment avoir perdu plusieurs centaines d’euros chaque mois sur des salaires qui dépassent rarement les 1700 € brut. Sans parler d’une augmentation du temps de travail de 35h à 37,5h hebdomadaires et alors que la société bénéficie du chômage partiel.

Relégué-es en bordure de l’autoroute, au lieu-dit Avenue de l’Avenir au numéro 1 (sic), et vivant dans les quartiers populaires, en particulier à Grigny, ces premier-es de corvée se sont révolté.es devant tant d’injustice et de mépris. En effet, il a fallu attendre 10 jours de grève et de blocage pour que la direction accepte de recevoir une délégation le mercredi 22 septembre pour ne rien céder comme les délégué-es l’ont fait savoir à leurs camarades présent-es sur le piquet de grève. Pire cette direction de combat n’a pas hésité à assigner en référé des grévistes le vendredi 24 septembre à 9h devant le tribunal d’Evry.

La FSU 91 était présente mercredi 22 septembre avec la CGT, FO et Solidaires aux côtés de ces femmes et de ces hommes venu-es des quatre coins du monde qui nous alimentent et dont la lutte déterminée nourrit notre espoir d’un monde meilleur. Elle appelle ses syndiqué-es à se rendre sur le piquet de grève pour manifester leur solidarité concrètement (argent pour la caisse de grève et douceurs sont les bienvenues) et à envoyer leurs dons via la cagnotte : https://www.cotizup.com/solidarite-grevistes

À BERGAMS comme ailleurs, l’Avenir est à la Solidarité entre toutes celles et tous ceux qui vivent de leur travail !