Chacune et chacun ont appris à s’habituer à accepter l’inacceptable. Ces nouvelles conditions de travail ne peuvent s’installer de façon durable. Devons-nous désormais nous contraindre à faire du travail une souffrance quotidienne ? Face à nos collègues épuisé.es, désabusé.es ou excédé.es, qu’attendez-vous pour leur témoigner votre soutien ? Qu’attendez-vous pour leur apporter des solutions d’amélioration ?
Les enjeux de cette journée sont multiples : mettre en avant les luttes locales, permettre à leurs acteurices de présenter leurs actions, débattre des alternatives. Mais aussi se réunir et faire la fête autour de concerts qui rythmeront la journée.
La sous-préfecture est toujours complètement fermée, gardée par des agents de sécurité qui ne laissent rentrer que les personnes montrant une convocation. Alors que ce n'est pas leur job, ils fournissent les renseignements aux usagers, souvent de façon erronée. Obtenir des renseignements par mail est aussi chaotique.
Sans donner aucun blanc-seing aux candidats et en restant exigeants et vigilants quant à la concrétisation des engagements pris, les organisations de retraité-e-s tiennent à rendre publics l’intérêt des candidat-e-s qui ont répondu et l’indifférence des autres. Ils vont adresser silences et réponses à leurs adhérents et plus largement aux retraité-es de l’Essonne avant le vote du 1er tour de des élections législatives.
Je voudrais terminer par une note d’espoir. Il s’agit de la victoire des camarades de la papeterie de la Chapelle Darblay près de Rouen. La victoire a été rendue possible justement par la convergence des revendications pour la défense de l’emploi et la sauvegarde de l’environnement. A nous d’apporter la preuve que ces combats se rejoignent à Lardy aussi et qu’ensemble, bataille après bataille nous gagnerons. Pas d’emplois sur une Planète morte, voilà notre mot d’ordre.
ESSONNE
