Aucune métaphore ne pourrait réussir à définir avec justesse ce que chacun vit sur le terrain : c’est bientôt au chausse-pied que nous ferons rentrer les élèves dans les classes, pour ne leur poser qu’un pansement sur leur jambe de bois, puisque l’Éducation Nationale a décidé de ressembler à un abattoir...
En France, l’année qui vient de s’écouler a été marquée par la pandémie et la gestion calamiteuse de la crise sanitaire par le gouvernement. Majoritaires dans les métiers à forte utilité sociale, les femmes ont été en première ligne de cette crise : leurs rôle, travail et missions ont été essentiels à la continuité des services publics et, au-delà, au fonctionnement de la société. Elles ont parfois payé de leur santé et ont durement souffert du confinement. La reconnaissance de leur engagement ne s’est pourtant pas traduite dans les actes : quasi aucune revalorisation financière, ni d’améliorations de leurs perspectives de carrière ni de leurs conditions de travail.
Nous sommes convaincu.e.s qu’il n’y aura pas de changement sans mobilisations. A nous, ensemble, de les préparer. Parlons-en le 13 mars ! Pour un futur écologique, social, féministe et démocratique !
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Malgré de nombreux échanges de courriers et de rencontres, sans oublier les mobilisations pour faire entendre raison au Conseil Départemental, propriétaire des lieux, la situation s’est enlisée : un silence méprisant s'est installé. Un nouveau coup vient d'être porté à la Bourse du Travail - haut lieu de défense des salariés essonniens - suite au passage de la Commission de Sécurité Communale qui a rendu un avis défavorable à la poursuite de l'activité. En conséquence, si rien n'est fait pour la mise en conformité dans un délai de 3 mois, la Maison des Syndicats sera fermée, mettant à la rue la quasi-totalité des syndicats du département.
En matière de santé et de sécurité au travail, la Direction académique est loin de respecter toutes ses obligations légales et ne prend absolument pas la mesure de la dégradation des conditions de travail malgré les nombreuses alertes de la FSU sur l’état de personnels qui tiennent l’école à bout de bras (directeurs, enseignants confrontés aux enfants éruptifs, AESH, enseignants référents, psychologues...) et le manquement en termes d’actions de prévention des risques professionnels, dont les moyens de formation notamment.
La FSU 91 présente sur le piquet de grève des raffineurs de Grandpuit le 7 février au 34ème jour de grève.
Alors que le territoire essonnien se veut le fer de lance de la recherche nationale voire internationale avec le Plateau de Saclay, la crise COVID nous livre une lecture bien pessimiste des retombées de la recherche et développement si elle ne s’émancipe de la loi du profit.
Avec la Coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale, le Collectif PJC91 exige le retrait des articles 21, 22 et 24 de la proposition de loi dite « Sécurité globale », le retrait du Schéma national du maintien de l'ordre (SNMO) et de toute autre disposition élargissant la surveillance de masse ou faisant reculer le droit à l'information.
Mépris et absence de reconnaissance… Des salaires gelés depuis des années ! Une précarité qui se généralise ! Aed, AESh non-titulaires avec des contrats de quelques mois : assez de personnels jetables ! Un ministre méprisant et hors sol, un DASEN à son image qui refuse tout dialogue ! De la communication, encore de la communication, toujours plus déconnectée de la réalité !
ESSONNE
