Réélu grâce au vote barrage contre l’extrême droite, Emmanuel Macron nous promet une guerre sociale sans précédent dans les années à venir. Un régime politique encore plus centralisé avec le possible retour du septennat et une accélération des procédures parlementaires. Une casse de notre système social avec la retraite à 65 ans et la suppression de différents régimes spéciaux, le conditionnement du RSA à une activité, la poursuite de la réforme de l’assurance chômage. Enfin la continuité des politiques sécuritaires et racistes avec par exemple le durcissement de l’accès au titre de séjour.

Face à ces atteintes, il faudra un mouvement social fort, et cela passe par le 1er mai qui devra être un temps fort de la mobilisation pour les salaires, les pensions, la protection sociale, les emplois, les services publics, l’engagement de la rupture écologique, la paix. Bien que battu, le Rassemblement National était, pour la première fois, en mesure de l’emporter. Marine Le Pen a obtenu 41,46% (soit 13 millions) des voix en France, et 34,57 % en Essonne. Au delà de l’extrême droite institutionnelle, le nombre d’agressions par des groupes fascistes ne cesse d’augmenter, souvent dans la plus grande impunité. Ce doit être pour le mouvement syndical un signal d’alarme fort, et un des enjeux des cinq années à venir sera de lutter contre l’extrême droite et ses idées dans la rue et les lieux de travail et d’études. Ce 1er mai doit aussi être l’occasion de rappeler que l’extrême droite est notre ennemie mortelle et que le fascisme tue !

Les organisations syndicales CGT 91, FSU 91, et Solidaires 91 appellent les salarié·es, retraité·es, privé·es d’emploi, et étudiant·es d’Essonne à faire de ce 1er mai une première étape dans la construction d’un mouvement social fort et unitaire pour le quinquennat à venir, et à rejoindre la manifestation régionale parisienne qui démarrera Place de la République à Paris à 14h30.

Appel FSU/CGT/SOLIDAIRES 91

Appel régional